La sagesse japonaise « Nana korobi, ya oki » : une leçon de résilience

La sagesse japonaise « Nana korobi, ya oki » : une leçon de résilience

Le Japon, pays de traditions et de sagesse, nous offre un proverbe inspirant : « Nana korobi, ya oki ». Littéralement, cela signifie « Tomber sept fois, se relever huit ». Une image forte, chargée de sens, qui nous parle de persévérance, de courage et de la capacité à se relever après chaque épreuve.

Cette sagesse, plus qu’une simple maxime, prend une dimension nouvelle à la lumière des neurosciences. Suivez-moi dans cette réflexion.

Tomber 7 fois, se relever 8
Nana korobi, ya oki

Plus qu’un simple proverbe, une philosophie de vie

« Nana korobi, ya oki » est bien plus qu’une simple expression. C’est une véritable philosophie de vie, un appel à ne jamais perdre espoir, quelles que soient les difficultés rencontrées. Cette sagesse nous invite à nous concentrer non pas sur nos chutes, mais sur notre capacité à nous relever, à apprendre de nos erreurs et à persévérer vers nos objectifs.

Ce proverbe, avant même que je ne le découvre, a guidé mon parcours de mère d’enfant DYS. Quels que soient les obstacles qui se dressaient devant moi, je continuais à avancer un pas après l’autre. Ce qui me soutenait, c’était l’idée que ses troubles DYS ne définissaient pas mon fils et qu’il n’avait pas encore montré au monde son potentiel.

Je gardais en tête des modèles comme Richard Branson

Ne pas se focaliser sur l’échec, mais sur la vision d’un avenir meilleur

Cette sagesse nous encourage à ne pas nous laisser paralyser par la réalité de l’échec, mais plutôt à nous tourner vers une vision plus vaste, un futur où nos efforts porteront leurs fruits. Il nous rappelle que chaque pas, même s’il est parfois douloureux, nous rapproche de notre but.

La résilience, une qualité essentielle

« Tomber sept fois, se relever huit » est une métaphore de la résilience, cette capacité à surmonter les obstacles et à rebondir après les épreuves. C’est une qualité essentielle pour réussir dans la vie, qu’il s’agisse de projets personnels, professionnels ou de défis personnels.

Je vous invite aussi à lire Comment j’ai appris la résilience grâce à mon fils

Celui qui se relève est plus fort que celui qui n’est jamais tombé

L’expérience de l’échec, si elle est bien gérée, peut être une source d’apprentissage et de croissance. Celui qui est tombé et s’est relevé a acquis une force, une sagesse et une expérience que celui qui n’a jamais connu l’échec ne possède pas.

Ne pas avoir peur de l’échec, mais le considérer comme une étape

« Nana korobi, ya oki » nous enseigne qu’il ne faut pas avoir peur de l’échec. L’échec fait partie du chemin, il est une étape nécessaire pour atteindre le succès. Il ne faut pas le craindre, mais plutôt l’accepter, l’analyser et en tirer des leçons.

En résumé, la sagesse japonaise « Nana korobi, ya oki » est une source d’inspiration pour nous tous. Elle nous rappelle que la persévérance, la résilience et la capacité à se relever après chaque épreuve sont des qualités essentielles pour réussir notre vie. Alors, n’ayons pas peur de tomber, et relevons-nous toujours, une fois de plus, avec courage et détermination.

Neurosciences et résilience : comment renforcer votre capacité à rebondir

La sagesse japonaise « Nana korobi, ya oki » nous enseigne l’importance de la résilience, cette capacité à se relever après chaque chute. Mais comment développer cette qualité essentielle ? Les neurosciences nous offrent des clés pour comprendre les mécanismes de la résilience et des outils pour la renforcer.

Le cerveau, un organe plastique et adaptable

Notre cerveau est un organe incroyable, doté d’une capacité de plasticité tout au long de notre vie. Cela signifie qu’il peut se modifier, se restructurer en fonction de nos expériences, de nos apprentissages et de nos émotions. Cette plasticité est essentielle pour la résilience. Elle permet à notre cerveau de créer de nouvelles connexions neuronales, de renforcer les circuits existants et de s’adapter aux situations difficiles.

Cerveau et connexions neuronales

Les zones du cerveau impliquées dans la résilience

Plusieurs zones du cerveau jouent un rôle dans la résilience :

  • L’amygdale : cette zone est le siège de nos émotions, notamment de la peur et du stress. Chez les personnes résilientes, l’amygdale est moins réactive face aux situations stressantes, ce qui leur permet de garder leur calme et de mieux gérer leurs émotions.
  • L’hippocampe : cette zone est impliquée dans la mémoire et l’apprentissage. Chez les personnes résilientes, l’hippocampe est plus développé, ce qui leur permet de mieux analyser les situations difficiles, d’en tirer des leçons et de rebondir.
  • Le cortex préfrontal : cette zone est le siège de la pensée rationnelle, de la planification et de la prise de décision. Chez les personnes résilientes, le cortex préfrontal est plus actif, ce qui leur permet de mieux contrôler leurs émotions, de trouver des solutions aux problèmes et de persévérer vers leurs objectifs.

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Comment les neurosciences peuvent-elles renforcer la résilience ?

Les neurosciences nous orientent vers des outils concrets pour renforcer notre résilience :

  • La méditation de pleine conscience : cette pratique permet de calmer l’amygdale, de renforcer le cortex préfrontal et d’améliorer la connexion entre ces deux zones. Elle favorise ainsi la régulation émotionnelle, la concentration et la capacité à faire face aux difficultés.
  • L’activité physique : l’exercice physique stimule la production de neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) qui améliorent l’humeur, réduisent le stress et favorisent la plasticité cérébrale.
  • L’apprentissage : l’acquisition de nouvelles compétences, de nouvelles connaissances stimule la création de nouvelles connexions neuronales et renforce la résilience.
  • Les relations sociales : le soutien social est un facteur de protection important face au stress. Les relations sociales positives renforcent le système de récompense du cerveau et favorisent la résilience.
  • La pensée positive : cultiver un état d’esprit positif, se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes, aide à renforcer le cortex préfrontal et à améliorer la résilience.

En résumé, la résilience n’est pas une qualité innée, c’est une compétence qui se développe et se cultive. Grâce aux connaissances en neurosciences, nous pouvons comprendre les mécanismes de la résilience et mettre en place des stratégies efficaces pour renforcer notre capacité à rebondir face aux épreuves de la vie.

Conclusion : la résilience, une compétence que les neurosciences peuvent renforcer 

La sagesse japonaise « Nana korobi, ya oki » prend tout son sens à la lumière des neurosciences. Elle nous rappelle que la persévérance, la résilience et la capacité à se relever après chaque épreuve sont des qualités essentielles pour réussir notre vie. Grâce aux connaissances en neurosciences, nous pouvons comprendre les mécanismes de la résilience et mettre en place des stratégies efficaces pour renforcer notre capacité à rebondir face aux épreuves de la vie. Alors, n’ayons pas peur de tomber, et relevons-nous toujours, une fois de plus, avec courage et détermination, en tirant parti du potentiel de notre cerveau.


4 réponses à “La sagesse japonaise « Nana korobi, ya oki » : une leçon de résilience”

  1. Cet article est une belle invitation à la résilience et à la persévérance. Le proverbe japonais « Nana korobi, ya oki » illustre parfaitement l’idée que chaque chute est une opportunité d’apprentissage et de renouveau. J’apprécie particulièrement le lien fait avec les neurosciences, qui montre que la résilience n’est pas seulement une question de mentalité, mais aussi un processus que l’on peut renforcer grâce à des pratiques concrètes comme la méditation, l’activité physique ou encore l’apprentissage.

  2. Merci Magali pour cet article sur la résilience. Je ne connaissais pas l’expression en japonais, mais j’ai eu l’opportunité d’apprendre à travailler avec un collègue Japonais senior qui est venu passer quelques mois en France qui m’a permis d’apprendre à bien communiquer et à échanger efficament avec la maison mère au Japon. Le traducteur Japonais, anglais, français qui nous assitait durant ce projet important, me répetait que l’on peut faire 4 pas en avant et 3 pas en arrière mais finallement on avance tout le temps. C’est dans le même style que « Nana korobi, ya oki »

  3. Merci Madame Dys
    Mon cortex, mon hippocampe et mes amygdales : j’y veillerai
    Il me semble nécessaire aujourd’hui que je me penche sur la meditation de pleine conscient.
    Ravie de t’avoir rencontrée… et lue

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