Dyspraxie : Quand les mouvements deviennent un défi
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi votre enfant semblait toujours un peu maladroit ? Ces petites difficultés au quotidien, comme trébucher sans cesse ou avoir du mal à tenir un crayon, peuvent être le signe d’une dyspraxie. Imaginez un enfant qui aimerait tant jouer au football avec ses amis, mais qui a du mal à attraper le ballon. Ou encore, un enfant qui rêve de dessiner de beaux tableaux, mais dont le crayon semble lui échapper. Si ces situations vous semblent familières, cet article derrière la 10ème fenêtre du Calendrier de l’Avent est fait pour vous.
Qu’est-ce que la dyspraxie ?
La dyspraxie, ou trouble du développement de la coordination, est un trouble neurodéveloppemental qui se caractérise par des difficultés à planifier, à coordonner et à exécuter des mouvements volontaires. C’est un peu comme si le cerveau avait du mal à envoyer les bonnes instructions aux muscles.
Imaginez que vous vouliez construire une tour avec des blocs. Un enfant sans dyspraxie saura facilement empiler les blocs les uns sur les autres. Pour un enfant dyspraxique, cette tâche peut être beaucoup plus complexe : il peut avoir du mal à saisir les blocs, à les aligner correctement ou à maintenir l’équilibre de la tour.
Quels sont les signes d’alerte ?
Les signes de la dyspraxie peuvent varier d’un enfant à l’autre, mais voici quelques indices qui peuvent vous alerter :
- Difficultés motrices : maladresse, chutes fréquentes, difficultés à faire du vélo, à sauter à la corde, à écrire ou à dessiner.
- Problèmes d’organisation spatiale : difficultés à se repérer dans l’espace, à se coordonner lors de jeux collectifs.
- Troubles de la coordination oculo-manuelle : difficultés à suivre un objet des yeux et à le saisir avec la main.
- Difficultés à réaliser des gestes précis : boutonner une chemise, attacher ses lacets, utiliser des couverts.
Pourquoi consulter un professionnel ?
Un diagnostic précoce est essentiel pour mettre en place des stratégies adaptées et aider l’enfant à surmonter ses difficultés. Un psychomotricien pourra évaluer les compétences motrices de votre enfant et proposer des exercices personnalisés.
Les bénéfices d’une prise en charge adaptée :
- Améliorer la coordination et la précision des mouvements.
- Faciliter les activités de la vie quotidienne.
- Renforcer la confiance en soi de l’enfant.
- Améliorer les performances scolaires.
Lisez aussi l’article « Si la dyspraxie était une compétition, elle serait une course de yoles rondes »
Comment aider son enfant au quotidien ?
Quelques idées pour aider votre enfant au quotidien :
- Créer un environnement sécurisé et adapté aux besoins de l’enfant.
- Décomposer les tâches en étapes simples et fournir des instructions claires.
- Encourager la pratique d’activités physiques dans un environnement bienveillant.
- Lui faire travailler sa motricité fine de façon ludique.
- Être patient et rassurant.
Conclusion
La dyspraxie ne définit pas l’avenir de votre enfant. Grâce à un accompagnement adapté, il pourra développer ses compétences, renforcer sa confiance en lui et s’épanouir pleinement. En tant que parent, vous avez un rôle essentiel à jouer. En vous informant, en soutenant votre enfant et en travaillant en collaboration avec les professionnels, vous l’aiderez à surmonter ses difficultés et à vivre une vie épanouie.
Note : Cet article a pour but de fournir des informations générales et ne se substitue en aucun cas à un avis médical.
Et toi, as-tu d’autres idées pour aider un enfant dyspraxique ? Réponds-moi en commentaires.